Depuis la diffusion d’une vidéo dans laquelle Melania Trump évitait presque avec soin la main de son mari Donald Trump, les questions se posent sur le couple. La plus récurrente est relative à leur divorce. Mais d’après le site Gala, à l’orée d’un possible second mandat du républicain, le divorce n’est certainement pas au programme.
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D’abord, parce qu’il existe une routine confortable même au sein d’un couple dysfonctionnel qui fait chambre à part, comme c’est leur cas. Mais aussi parce que la first lady est Ambitieuse, c’est elle qui l’aurait poussé à se présenter à la Maison-Blanche. D’ailleurs, Mélania aurait mis six mois avant de s’installer à la Maison-Blanche pour mieux renégocier son contrat prénuptial et sécuriser la part d’héritage de son fils. En échange de quoi elle aurait la tâche quasi-contractuelle d’épauler son mari dans son devoir de représentation.
Depuis son arrivée dans l’aile est de la bâtisse, du reste, l’ex-mannequin fait le job. Comme Donald Trump, qu’elle a poussé à postuler aux plus hautes fonctions quand il hésitait encore, elle sait la nécessité de quelques sacrifices pour se hisser au sommet. Devenue une icône médiatique admirée pour son élégance dans le monde entier, elle respecte sans broncher les termes d’un accord probablement entièrement rédigé. On peut reprocher beaucoup de choses à Donald Trump, mais pas sa capacité à négocier…
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Ensuite, épouser Donald Trump, c’est immédiatement signer un contrat de confidentialité. Et s’il le veut, dans le cas de Melania, un contrat de présence. En 2017, quand il est élu, la presse se précipite pour interroger Ivana Trump, mère de ses trois premiers enfants, espérant lui soutirer quelques propos désobligeants ou anecdotes sur leur intimité. En vain. Et pour cause. Celle qui partagea la vie du milliardaire de 1977 à 1992 et qui était parvenue, au prix de six renégociations, à passer du dédommagement de 10 millions de dollars prévu en cas de séparation à 14 millions de dollars, assorti de biens immobiliers et d’une pension alimentaire de 650 000 dollars annuels pour les enfants, a été tenue, en échange, de signer une clause de discrétion stricte. La moindre déclaration de sa part concernant leur vie commune passée doit être soumise à l’approbation de Donald Trump. Ce fut également le cas pour sa seconde épouse Marla Paples, la négociation a été encore plus âpre…
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Autant dire que lorsque Melania Trump se présente à ses côtés pour la troisième fois devant monsieur le maire, Donald Trump a encore une fois sécurisé ses arrières. Il confie à l’époque au sujet du contrat prénuptial : « C’est un outil dur, douloureux et sale. Croyez-moi, il n’y a rien de drôle à ce sujet. Mais il vient un temps où vous devez dire : “Chérie, je pense que tu es magnifique, et je tiens profondément à toi, mais si les choses ne marchent pas, voilà ce que tu auras.” » Et se félicite de la docilité de Melania. « Le plus beau, c’est qu’elle est d’accord avec ça. Elle sait que je dois avoir cette protection. »
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S’il est loin désormais le temps où elle avait tout accepté sans broncher, la renégociation de son arrivée à la Maison-Blanche en échange d’une nouvelle donne financière pour son fils et elle a un prix : tant que Donald reste au pouvoir, il lui sera impossible de divorcer. Le show présidentiel must go on.